Énergie photovoltaïque à la CAPI
Un projet photovoltaïque sur le parking public situé devant le siège administratif de la CAPI a vu le jour !
Arbre solaire, vélo box, carrés potagers et espace de pique-nique étaient déjà présents sur place depuis plusieurs années.
Le site a connu une phase de travaux importante afin d’être doté d’une structure équipée de panneaux photovoltaïques permettant de produire de l’électricité et d’étoffer la zone humide qui le jouxte.
700 m2 de panneaux photovoltaïques ont ainsi trouvé leur place sur le parking et permettent désormais au siège administratif de la CAPI de passer le cap de l’autoconsommation.
La CAPI engagée en faveur du développement durable
Depuis plus de 10 ans, nous sommes engagés en faveur du développement durable, en plaçant toujours l’humain au coeur des projets et de leur finalité.
Engagée dans une politique volontariste en matière de transition écologique, la CAPI a obtenu début juillet 2023 la labélisation « Territoire engagé CLIMAT-AIR-ÉNERGIE » 2 étoiles récompensant sa prise en charge des enjeux climat-air-énergie dans ses politiques publiques.
Cette ambition pour le territoire de devenir un territoire à énergie positive d’ici 2050, la collectivité la porte en intégrant les enjeux environnementaux à tous ses projets et notamment d’aménagement.
Un parking exemplaire
Nous avons ainsi aménagé un parking exemplaire sur le site de notre siège administratif en installant trois ombrières productrices d’électricité.
Pour rappel, en 2028, tous les parkings de plus de 80 places devront être équipés d’ombrières photovoltaïques.
La loi relative à l’accélération de la production d’énergies renouvelables (loi APER) du 10 mars 2023 précise en effet la loi CliRé sur le dispositif d’ombrage, en imposant l’installation d’ombrières photovoltaïques sur au moins la moitié de la surface des parkings de plus de 1 500 m².
Avec ce projet, la CAPI a donc décidé d’anticiper cette obligation légale en prenant le temps de concevoir un projet cohérent et qui répond aux besoins des usagers et à ses enjeux.
Cette installation photovoltaïque pourra générer jusqu’à 155,7 MWh par an (avec une puissance installée de 136kWc) et pourra répondre à un tiers des besoins en chauffage du Centre administratif de la CAPI, voire à 100% des besoins du bâtiment à partir du printemps entre 9 heures et 17 heures.
Les ombrières sont en service pour essai depuis quelques jours, ce qui permet de vérifier que tout fonctionne correctement. La mise en service officielle par ENEDIS sera faite en septembre.
À certaines périodes, la production dépassera la consommation du bâtiment et ce surplus permettra d’alimenter la Piscine CAPI Fondbonnière. De très belles économies donc pour la collectivité et in fine pour le contribuable !
Ce dispositif d’autoconsommation collective sera mis en place en septembre également.
En plus de produire une énergie propre et renouvelable, cette installation offre une ombre bienvenue sur un parking très minéral.
Elle améliore donc le confort des usagers et des familles qui utilisent ces places de stationnement.
Nous en avons profité pour créer 6 places supplémentaires ! L’emplacement de ces ombrières a été choisi le long des abords de l’école car elle ne pouvait pas être installée à proximité de la zone humide et cette implantation est la plus performante en termes d’ensoleillement. Piloté par la Direction des Bâtiments communautaires de la CAPI, ce projet est une nouvelle étape pour une zone de stationnement exemplaire et tournée vers les modes doux. Des bornes de recharge publiques pourraient également voir le jour à l’avenir.
Les ombrières constituent la 3ème installation photovoltaïque de la CAPI après la Piscine Milliat (puissance identique = 135 kWc) et le conservatoire (100 kWc).
Des travaux impactants
L’aménagement de cet espace public partagé par différents usagers (agents et visiteurs à la CAPI, familles fréquentant l’école, usagers de la Salle de l’Isle…) a engendré des perturbations.
Mais chaque étape du projet a été pensée en fonction de son impact sur les usagers, avec une concentration des phases de travaux les plus fortes sur les vacances scolaires et donc sur les périodes de non utilisation du parking par les familles déposant leurs enfants à l’école.
Les entreprises
- Elcimaï Environnement (spécialiste de l’électrification des usages et procédés) : maîtrise d’oeuvre
- SUNVIE : fabrication et pose des ombrières photovoltaïques
- Groupe MARTEL (VRD) : o CLIVIO: Travaux spéciaux : Fondations micropieux
- SEEM: Travaux publics – Voirie et réseaux
- PAILLASSEUR : Gros oeuvre – Fondations
Et après ?
À suivre : la construction de la prochaine centrale photovoltaïque prévue en toiture de la Médiathèque CAPI Agnès VARDA à L’Isle d’Abeau cet hiver (même principe d’autoconsommation).
Par défaut, une opération d’autoconsommation collective s’organise dans un cercle de 2km maximum, mais depuis début mai 2025, la loi permet aux collectivités d’obtenir une dérogation pour que la zone couvre tout leur territoire.
Une demande de dérogation est donc en cours pour permettre à la CAPI d’exploiter une seule boucle d’autoconsommation collective, regroupant tous nos sites de production et tous nos bâtiments consommateurs via une convention ENEDIS.
Ce dispositif permettra de consommer 100% de notre production solaire dans n’importe quel bâtiment CAPI, y compris en ajoutant progressivement d’autres centrales de production puisqu’on est encore loin de couvrir la consommation de notre patrimoine (piscines…).
Zoom sur l’extension de la zone humide
Si le site est perçu et à juste titre comme un espace de stationnement utile et collectif, il est aussi pourvu d’une zone humide.
Cette zone de transition entre la terre et l’eau est un réservoir de biodiversité que la CAPI souhaitait préserver tout en améliorant le confort des usagers du parking.
C’est pour cela qu’elle a décidé de la compléter par plusieurs grands arbres (entre 15 et 20 mètres) sélectionnés pour leur essence, adaptée aux évolutions climatiques.
Exemples d’essences : Tilia cordata (Tilleul à petites feuilles) ; Acer platanoides (Erable plane) ; Acer monspessulanum (Erable de Montpellier) Quercus pubescens (Chêne pubescent) ; Quercus ilex (Chêne vert) ; Quercus petraea (Chêne sessile) ; Prunus avium (Merisier) ; Celtis australis (Micocoulier).
Entre chaque arbre, une haie bocagère basse a également été mise en place en cordon de fraicheur avec des essences d’ICI, mélangées à des arbustes aux fruits et baies comestibles.
L’objectif était d’apporter plus de fraicheur sur la zone de stationnement (baisse de 2 à 5°C en proximité immédiate voir même de 10°C autour), d’améliorer la qualité de l’air en piégeant plus de particules fines mais aussi d’embellir le paysage.
La haie apporte également une dynamique de biodiversité certaine grâce à une strate intermédiaire essentielle entre arbre, prairie et milieu humide (bassin à proximité). Le couvert végétal aide les arbres à bien s’épanouir en limitant l’évaporation.
Les insectes, microorganismes et bactéries qui décomposent les matières organiques du sol permettront aussi de l’enrichir.
À noter que l’ensemble des travaux et des plantations de la zone humide ont été réalisés en interne par des agents de la CAPI (Services espaces verts et Service Voirie).
Photos : CAPI