Yes, we fight !
Milène Duhameau, chorégraphe, compose une danse se situant au croisement du hip-hop, de la danse contemporaine et du théâtre physique. Ses deux danseuses aux physicalités différentes, nous font vivre ici toute la palette des émotions, de la douceur à la colère.
Yes, we fight ! est à la fois un terrain de jeu, un champ de bataille, un espace de rencontre. Deux femmes se confrontent : démonstrations de force, corps à corps puissants, tentatives d’approche, projet de faire corps, jeu du combat ancestral et contemporain.
Yes we fight ! c’est une entreprise de déconstruction du regard sur deux corps féminins. L’art de lutter à l’intérieur de la danse et de danser dans la lutte. Est-ce viril ? Sexy ? Guerrier ? Une démonstration ? Une appropriation ? Un renversement ?
Ce qui est certain, c’est que cette pièce va à l’encontre des images stéréotypées du corps et des corps à corps féminins. Et ça fait du bien !
Lévitation
Le vol en wingsuit (combinaison ailée) est un saut de sport extrême, effectué par les base-jumpers depuis le haut d’une falaise. La chorégraphie corporelle et visuelle de Lévitation est construite à partir d’images et de sons captés en montagne par Jean-Camille Goimard, désireux de confronter deux mondes, la danse et le base-jump.
Dans une structure cylindrique en tulle, deux silhouettes dansent avec une légèreté remarquable. En fond, des images sont diffusées, proches de celles admirées par les base-jumpers lorsqu’ils s’élancent. Paysages de montagne, de nature extrême, par tous les temps… Et nous voilà projetés dans le vide aux côtés de ces jumpers/danseurs, dont les corps semblent suspendus, en lévitation. Les images diffusées derrière le tulle constituent l’unique lumière dans la nuit, accentuant l’esthétique émouvante et poétique de cette parenthèse en apesanteur. Un spectacle d’une infinie délicatesse.
- 2025 ;
- 20h ;
- à Villefontaine ;
- Plus d’informations : ici.
Cet évènement fait partie de la programmation du théâtre du Vellein 2024/25, à découvrir : ici.
Photos : Compagnie Duruma – Guillaume Ducreux