Libres ICI !

Cette année, la France commémore le 80e anniversaire de la Libération. Tournant mondial, européen, national pour les peuples et leur liberté.

La grande Histoire s’est jouée ici aussi, sur votre territoire. Dans nos communes, nos campagnes, des hommes et des femmes se sont soulevés et ont provoqué leur destin, notre destin !

Avant-propos : malgré le grand soin apporté au recueil des informations ci-dessous, nous vous prions de nous excuser d’avance pour toute inexactitude involontaire. Nous vous invitons à nous faire part d’éléments complémentaires ou contradictoires dont vous auriez connaissance à l’adresse suivante : communication@nullcapi38.fr .

De même, malgré l’attention apportée pour retracer les auteurs, les fonds et les donateurs de ces photographies, tout auteur ou son ayant-droit, peut exercer un droit de rectification ou de suppression des dites photographies en écrivant à l’adresse suivante : communication@nullcapi38.fr.

Porte de l’Isère, portes de la résistance

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Notre territoire est stratégiquement situé entre Lyon, Grenoble et Chambéry. Lors de l’occupation, cette position a modelé une présence stratégique pour la Résistance à la fois civile et militaire.

Nommé « Secteur 7 » ou « Secteur Rhône-Isère », cette zone nord-iséroise s’est formée d’année en année rassemblant les forces des différents groupes de résistants existants.

Ce secteur a émergé par le rapprochement des frères Émile et Marcel Bonnet (Crémieu) et de Joseph Fracassetty (Bourgoin).

Le Nord-Isère est initialement occupé par l’armée italienne de Mussolini. En 1942, la Wehrmacht s’y déploie également, une présence plus effrayante encore pour la population.

 

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150 allemands vont être présents à Bourgoin : des soldats de la Kriegsmarine (marine de guerre allemande), de Feldengendarmes (police militaire allemande) et de policiers.

Cette garnison avait installé là, à proximité de la gare, des silos, aux magasins généraux pour y stocker des denrées alimentaires, du tabac et de l’essence pour la marine allemande en Méditerranée.

Un groupe de résistants au sein de la SNCF y surveillait les différents mouvements de troupes allemandes sur l’axe stratégique Lyon-Grenoble-Marseille.

Un journal local « L’indicateur » était imprimé dans la cave de la gare sous les pieds de l’occupant allemand. De nombreux tracts, journaux, fausses cartes d’identité, permis de circuler, y ont été imprimés.

Plusieurs sabotages de voies ferrées ont été menés comme à Vernet et à Saint-Quentin-Fallavier ; des sabotages aussi sur des câbles téléphoniques comme à Ruy par Paul Falcoz et Robert Barruel-Brussin.

Même si notre région était rurale, les conditions de vie sous l’occupation étaient difficiles. La peur des allemands et des milices était omniprésente tout comme la frustration par les rationnements (pain, huile, café, pomme de terre …). On retrouve même la trace d’un arrêté interdisant la vente de la brioche de Bourgoin : arrêté préfectoral 17 septembre 1940.

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Et ce sont finalement les propres enfants du Pays Berjallien qui vont libérer leurs terres et les communes d’ici !

Alors que les soldats américains étaient encore sur Grenoble, Georges Ivanoff et d’autres résistants décidèrent de libérer Bourgoin et Jallieu. Le capitaine Rémy (Joseph Fracassetty) réunit ses troupes dans les bois de Flosailles pour lancer l’assaut sur Bourgoin et libérer le territoire.

14 août 1944

Des membres du Secteur 7 se rendent sur Bourgoin et tentent de capturer trois soldats allemands attablés à une terrasse dans le but de leur soutirer des informations précieuses pour les combats à venir.

Un habitant, Auguste Garnier, qui revenait de Ruy à bicyclette, fut touché par une balle perdue lors de cette attaque.


22 août

Un groupe de résistants attaquèrent des troupes allemandes battant en retraite en direction de Lyon.

C’est le quartier du Lombard et du Temple de Vaulx qui fut le théâtre de ces affrontements particulièrement violents, à la limite des communes de L’Isle-d’Abeau et Saint Alban de Roche.

Les résistants, issus principalement des maquis locaux et des groupes FTP (Francs-tireurs et partisans), avaient minutieusement préparé leur action. Ils avaient établi des embuscades dans les rues étroites du quartier, utilisant les bâtiments comme couverture.

Plusieurs résistants y perdirent la vie dont Gino Barbisan, Sylvestre Bianzani (groupe « Raisin ») et Pierre Thiers.

Un civil aussi fut tué : Jospeh Colliat, agriculteur au hameau du Lombard, il était aux champs lors des combats et n’a pas eu le temps de se mettre à l’abri. Il fut blessé mortellement par les allemands.


23 août

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Récit du Patriote Bergusien de la Libération de Bourgoin : ICI. 

À 6H30, les troupes du capitaine Rémy et d’autres groupes maquisards (Morestel, Belley …) se regroupent dans les bois de Flosailles.

Les allemands à Bourgoin en sont avertis et des combats débutent près de l’église de Jallieu.

Vers midi, le bataillon Rémy rejoint les combattants sur la clinique de Jallieu. Au bout d’une heure, les allemands se rendent.

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À 14h30, ce sont les soldats de la Feldgendarmes qui sont vaincus sur la place d’armes (actuelle place du 23 aout 1944).

 

 

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En milieu d’après-midi, les silos sont toujours ardemment défendus par les allemands mais à 22h30, ils capitulent et signent leur reddition.

Les combats durèrent donc toute la journée et firent de nombreuses victimes.

Plusieurs furent arrêtés et abattus comme Louis Bourlet et Alphonse Bron pour avoir été pris portant des munitions.

Un civil, Pierre Meynier-Badin cherchait à rentrer chez lui à vélo et fut violemment assassiné rue de la Libération par un soldat allemand.

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Au total, 3 civils perdirent la vie et 17 résistants : Louis BIANCHI (Bourgoin), Louis BOURLET (Jallieu), Sébastien BOYRIVENT (Trept), Alphonse BRON (Maubec), Robert COTTAZ (Bourgoin), Jules JOMINET (Bourgoin), Marius LACHAL (Chèzeneuve), Raymond LATAT (Tullins), Paul LOSITSKY (Salagnon, Beaurepaire), Laurent MÉGEVAND (Bourgoin), Louis PERROT (Jallieu), Pierre PEYRET (Nivolas-Vermelle), Marius RAFFIN (Bourgoin), Joseph REVELLIN (Jallieu), Julien RICHARD (Vierzon-Villages), Claude ROCHAS (Morestel) et Constant RINAUDO (Saint-Savin).

Côté allemand, on dénombra 30 morts et 185 prisonniers.


24 août et 26 août

Le 24 août 1944, Raymond Baroz et Ernest Éparvier, tous deux résistants dans le groupe de Saint-Quentin-Fallavier dirigé par Robert Lapôtre, furent tués par des Allemands après la libération de Bourgoin et Jallieu au lieu-dit  » La pierre Millier « .

Le 26 août 1944, à Saint-Quentin-Fallavier, deux civils, Joseph Brun, cheminot habitant La Verpillière et Pierre Lemaire, furent tués par les Allemands au croisement des axes routiers qui traversent la commune.

Le 26 août 1944, alors en mission de reconnaissance, Fernand Louis Peillon, résistant du secteur 7, du groupe Morane, fût tué par des soldats allemands dans le quartier de la gare à La Verpillière.

D’autres faits précédents la Libération du pays berjallien sont aussi annuellement commémorés, comme l’assassinat de 20 hommes sur la commune de Roche le 18 juin 1944. Partis de la prison de Montluc à Lyon, les soldats allemands firent arrêter leur camion à La Croix-Châtain en bordure de la RD 36, firent descendre les 20 prisonniers et les exécutèrent froidement.

Soldats, résistants, civils tués, blessés ou déportés … les sacrifiés et les héros de la Seconde Guerre Mondiale sont nombreux et nous ne pourrons ici tous les citer. Voici néanmoins quelques figures locales dont les noms résonnent au gré des commémorations et des récits de cette période.

Yvette et Joseph Fracassetty, Bourgoin

 Ménie et Joseph Fracassetty, dits « Yvette » et « Remy » sous leur pseudonyme et d’autres civils comme Claude Chary et Marcel Bonnet se réunissent en février 1941 au café des Marronniers pour constituer un premier groupe de Résistance. Joseph Fracassety sera ainsi un des initiateurs de la résistance du Pays Berjallien.

En 1944, il devient le chef militaire du secteur 7 de l’Armée secrète (AS). La même année, recherché par les Allemands, il décide de prendre le maquis avec une vingtaine de personnes créant le bataillon Rémy.

Constamment en mouvement, il mène plusieurs opérations d’embuscade et de sabotage. Le 23 août, avec son bataillon, il participe à la Libération de Bourgoin et Jallieu.

Il prendra ensuite part à la Libération de Lyon en septembre.


Georges Ivanoff, Capitaine Raoul

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Georges Ivanoff a rejoint le combat en 1941. Il entretient des liens dès 1942 avec les résistants de Libération-Sud, puis devient le responsable Franc-tireur du Nord-Isère.

En 1944, il rejoint naturellement les MUR (Mouvements Unis de la Résistance), comme adjoint, avant d’être le chef civil du secteur 7 de l’AS.

Geroges Ivanoff prend en concertation avec les autres résistants la décision de libérer Bourgoin et Jallieu le 23 août 1944.

 

 


Louis Collomb, dit Raisin, Saint-Agnin-sur-Bion

En 1942, la Résistance a débuté à Saint-Agnin à l’initiative de Louis Colomb, dit “Raisin” qui rentre en contact à Bourgoin avec Léon Paufique qui fait déjà partie du mouvement « Combat ».

Il lui demande de former un groupe de six combattants à Saint-Agnin et de prendre un pseudonyme. Il s’appellera « Raisin ».

La première sixaine est ainsi formée par 4 camarades de Saint-Agnin et de 2 de Crachier. Le groupe « Raisin » est né et comptera jusqu’à 44 combattants en 1944.

En mars et en avril 1944, le groupe « Raisin » et d’autres groupes du bataillon Rémy réceptionnent les parachutages d’armes qui ont lieu à Maubec et Saint-Agnin.

Le groupe “Raisin” rattaché au “Secteur 7” participa à la libération de Bourgoin, de Jallieu et de toute la région, le 23 août 1944.


Eugène Cicutto, L’Isle d’Abeau

Issue d’une famille italienne qui habitait L’Isle d’Abeau, il exerçait le métier de fondeur.
Résistant dans un groupe plutôt affilié au Beaujolais, il fut pris pourtant par des troupes allemandes à Bonnefamille le 29 août 1944.
Mortellement blessé, il mourut au domicile de ses parents à L’Isle d’Abeau.


Fernand Louis Peillon, La Verpillière

Ajusteur-outilleur, Fernand Louis Peillon habitait en 1944 à Saint-Quentin-Fallavier avec son épouse Anne-Marie.

Engagé dans la résistance du secteur 7, il faisait partie du groupe de La Verpillière, le groupe Morane. Il fut tué le 26 août 1944 par des soldats allemands au quartier de la gare de La Verpillière alors qu’il était en reconnaissance.


Émile Paviot, La Verpillière

Coupeur en chaussure, sa famille habitait à la Tour-du-Pin. Il a servi lors de la première guerre mondiale et s’est installé à La Verpillière avec son épouse Valentine en 1933.

Il a été membre de la résistance au sein du secteur 7 et tué le 29 août 1944 au lieu-dit « Le Buyat » à Roche.


Rinaudo Constant, Saint-Savin

Imprimeur en étoffes, militant communiste, Rinaudo Constant vivait à Saint-Savin. Il fut arrêté et incarcéré le 30 août 1939 pour avoir distribué des tracts sur le territoire de la commune de Saint-Chef.

Après avoir combattu les allemands en tant que soldat au début de la guerre dans l’armée régulière, il rejoint les FFI à partir de juin 1944 et en août le maquis de l’AS du secteur 7 commandé par Joseph Fracassetty en tant qu’adjudant-chef.

Il fût tué le 23 août à Jallieu dans le jardin de la clinique de Jallieu où les Allemands s’étaient retranchés. Transporté à son domicile au Bourg à Saint-Savin, il y fut déclaré mort.


Silvestro Bianzani (Jallieu)

Mécanicien, Silvestro Bianzani vivait à Jallieu.

Engagé volontaire en 1940, il a ensuite rejoint la Résistance au sein du Bataillon Rémy (secteur 7) et appartenait à la sizaine de Maubec du groupe « Raisin ».

Le 22 août 1944, il participe aux combats dans les hameaux du Lombard et du Temple de Vaulx, à la limite des communes de L’Isle d’Abeau et Saint Alban de Roche.

Blessé lors du repli, il fut achevé par les Allemands. Son corps fut transporté à l’hôpital de Bourgoin où il fut déclaré mort le 23 août 1944.


Henry Giraud, de passage à La Verpillière

Grand Général de l’Armée française, un temps supérieur du Général de Gaulle, il est fait prisonnier en Allemagne en 1940. Malgré l’étroite surveillance sur place, il réussit à échapper à ses geôliers grâce à l’aide de plusieurs généraux.

Une fois en zone libre, il rejoint sa famille à Lyon en ayant séjourné au château de La Verne, appelé aussi Château Coron, à La Verpillière ; son évasion eut un grand retentissement au sein des forces de résistance françaises.

La mémoire de ces événements et de ces figures de la Résistance est commémorée chaque année sur vos communes.

Pour ce 80e anniversaire de la Libération, une programmation intercommunale a été réalisée avec notamment les communes de Bourgoin-Jallieu, Saint-Savin, La Verpillière, Saint-Agnin-sur-Bion, Bonnefamille…

Seuls ou en famille pour partager ce devoir de mémoire avec vos enfants, participez à ces événements organisés sur plusieurs jours !


Du 13 au 31 août

Exposition à l’Office de Tourisme CAPI sur le 80e anniversaire de la Libération du Pays Berjallien organisée par la Ville de Bourgoin-Jallieu et le Souvenir Français sur la Seconde Guerre Mondiale.
À découvrir : Des peintures de Jean Brunet, des objets d’époque de la guerre, et des photos commentées retraçant la libération de Bourgoin et de Jallieu.

Plus d’informations : ICI.


Mercredi 21 août

  • 9h : Hommage à Ivanoff et Fracassetti / Cimetière de la Rivoire – Bourgoin-Jallieu

Jeudi 22 août 2024


Vendredi 23 août

  • 10h : Série de dépôts de gerbes en hommage aux résistants. Le parcours : mairie de Bourgoin-Jallieu, Marronniers, clinique, ancien conservatoire Hector Berlioz CAPI, Lycée Gambetta, Médiathèque CAPI/ Bourgoin-Jallieu
  • 17h30 : Cérémonie commémorative / à Flosailles, sur le lieu d’où sont partis les résistants le 23 août 1944 au matin / Saint-Savin
  • 18h30 : Cérémonie commémorative de la Libération de Bourgoin et de Jallieu au Mémorial de la Paix place du Souvenir Français suivie d’un défilé de véhicules d’époque des JEEPERS 38 en direction de la Place Carnot / Bourgoin-Jallieu
  • 19h : Fête de la Libération du Pays Berjallien : grand banquet (sur réservation), bal populaire et feu d’artifice / Place Carnot – Bourgoin-Jallieu


 Samedi 24 août

 

 


Dimanche 25 août

L’histoire de la Résistance et de la Libération vous intéresse ? Vous souhaitez en découvrir plus sur les événements qui se sont déroulés ici et dans les environs ? Plusieurs choix s’offrent à vous !

Un peu de lecture

Voici différents ouvrages qui pourront vous éclairer sur la période et les grandes figures locales de la Résistance !

  • « Isère, histoire des résistants du Secteur VII, du choc de l’armistice à la Libération », Essai de Julien Guillon ;
  • « Résistance en bas Dauphiné, Histoire du secteur VII », Ellie Bellier éditeur, Lyon 1982, de Maurice Rullière ;
  • « Après la nuit, la lumière », récit de la résistance en bas dauphiné du secteur VII, par Georges Ivanoff.

Parcours d’orientation Bourgoin-Jallieu

Réalisez le parcours d’orientation Patrimoine adultes réalisé par la Ville de Bourgoin-Jallieu et le Département.

Vous pourrez parcourir la ville en repérant et en vous remémorant les faits qui s’y sont déroulés. À découvrir : ICI.

Découvrez également les toutes nouvelles fresques réalisées sur Bourgoin-Jallieu rendant hommage à deux grandes figures de la Résistance locale : Georges Ivanoff et Joseph Fracassety. Le pochoiriste parisien Christian Guémy, C215, a peint leur portrait sur les murs du passage du Square Jean Vilar. Plus d’informations :ICI.

Musée de la Résistance et de la Déportation de l’Isère

Le musée témoigne des événements de la Seconde Guerre mondiale à partir des faits et des vécus locaux pour éclairer l’Histoire et véhiculer les valeurs au nom desquelles des femmes et des hommes se sont battus.

L’entrée en Résistance, les maquis, la répression et la Déportation, la restauration des valeurs de la République, sont abordés à travers une muséographie moderne. Venez, c’est gratuit ! Plus d’informations : ICI.

Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon (CHRD)

Aménagé symboliquement dans l’ancien siège de la Gestapo, où Klaus Barbie a sévi, le CHRD est un lieu fort et symbolique, au service de l’Histoire et de la Mémoire. Le musée invite à revisiter l’une des périodes les plus sombres de notre histoire, celle de la France durant la Seconde Guerre Mondiale. Plus d’informations : ICI .

Souvenir Français

Un site qui regorge de ressources et d’informations ! Plus d’informations : ICI.

Les événements relatés ici et les photographies d’époque ont été réunis grâce à plusieurs sources d’archives et d’informations.

Nous remercions la Ville de Bourgoin-Jallieu et les Archives Municipales de nous avoir aimablement autorisé à diffuser les photographies présentées dans cette actualité, ainsi que le Service Mutualisé des Archives CAPI pour ses recherches, tout comme l’Association des Anciens Résistants du Secteur 7 pour les fonds mis à disposition auprès de la Ville.

Nous remercions également Michel et Christine Collomb du Souvenir Français Comité de Bourgoin-Jallieu pour leur aide et leur disponibilité.

 Sources bibliographiques :

  • « Isère, histoire des résistants du Secteur VII, du choc de l’armistice à la Libération, Essai de Julien Guillon ;
  • Site Le Maitron, dictionnaire biographique : https://maitron.fr/spip.php?article220778, notice Bourgoin et Jallieu (aujourd’hui Bourgoin-Jallieu, Isère), du 15 juillet au 23 août 1944 par Jean-Luc Marquer, version mise en ligne le 2 décembre 2019, dernière modification le 3 août 2021 ;
  • Site internet de la Ville de L’Isle d’Abeau et de La Verpillière.

Photo haut de page : Tanks allemands (3,5T) à Bourgoin le 27 juin 1940, rue de la république, bâtiment du fond faisant l’angle au débouché de la Rue de la Paix / Association des Anciens Résistants du secteur 7 /Archives municipales Bourgoin-Jallieu.

Photo 1 : Carte postale FFI de Bourgoin ; Albert Papet (à gauche), responsable du groupe de Chapèze, de Saint-Savin et Louis Laugier (à droite) /Archives Association des Anciens Résistants du Secteur 7 -Archives Municipales Bourgoin-Jallieu.

Photo 2 : Tanks allemands (3,5T) à Bourgoin le 27 juin 1940, rue de la République, à l’angle de la Place du château, à gauche, ancien café de l’Étoile / Association des Anciens Résistants du secteur 7 – Archives municipales Bourgoin-Jallieu.

Photo 3 : Récit de la Libération dans Le Patriote Bergusien, journal organe du Front National de la Résistance) / Archives communales de Bourgoin-Jallieu Fond Abel Grataloup
– Archives Municipales Bourgoin-Jallieu.

Photo 4 : Reddition de la Feldgendarmerie (hôtel César) / Association des Anciens Résistants du Secteur 7, Cliché Jean Favier – Archives municipales Bourgoin-Jallieu.

Photo 5 : Voiture FFI avec résistants armés à bord, place d’armes / Archives Association des Anciens Résistants du Secteur 7, Cliché Jean Favier – Archives municipales Bourgoin-Jallieu.

Photo 6 : Défilé de la victoire pendant la 2e quinzaine de septembre 1944 ; le Bataillon Rémy se dirigeant vers le Parc des sports (aujourd’hui devenue Stade Pierre Rajon) / Archives Association des Anciens Résistants du Secteur 7 – Archives Municipales Bourgoin-Jallieu.

Photo 7 : Commémoration d’enterrement des résistants tués dans les combats de la libération de Bourgoin et Jallieu le 26 août 1944 ; Comité de Libération et responsable militaire : De gauche à droite, Verguin, secrétaire de la CGT ; Gabriel Mages, président de la délégation spéciale (nouvelle municipalité) de Bourgoin ; Au second rang / Coquillat (S.F.I.O) ; Megevet, adjoint de Jean Prayer du Front National de la Résistance ; Commandant Bressac ; Au second rang / Burlet ; Georges Ivanoff « capitaine Raoul » ; Au second rang / Jean Prayer ; Capitaine Berrier ; Igor Orès «  Dominique » ; Marc Muet « Capitaine Martin » ; Au second rang / Goyard, inspecteur de police.

Photo 8 : Georges Ivanoff lors de l’inauguration de la stèle du secteur 7, dessinée par A.Ribolet, architecte à Bourgoin et réalisée par Morgue, sculpteur, implanté rue de Charges, le long du mur du cimetière, le 23 août 1948 / Archives Municipales Bourgoin-Jallieu.